A l’ouverture des travaux, le président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, S.E Peter Mafany Musonge, a rappelé que les travaux de Yaoundé rentrent dans le cadre de la nouvelle campagne nationale de communication, prescrite par le président de la République, pour combattre les deux fléaux sus-évoqués.
Des lois ont été votées et des institutions étatiques sont à pied d’œuvre. Mais le président de la CNPBM relève que jusqu’à présent les résultats obtenus semblent peu satisfaisants. A toutes les actions qui ont cours sur le terrain, dans les média en général, dans les réseaux sociaux et au sein des regroupements sociaux, vient donc s’ajouter le colloque des 5 et 6 mai 2021. Cette stratégie vise à élargir le champ de lutte, avec une approche globale et holistique, le discours de haine et la xénophobie pourront être attaqués de front et enrayés du Cameroun.
La participation des uns et des autres à la rencontre scientifique de Yaoundé s’inscrivait dans une démarche pluridisciplinaire visant à adopter les méthodes les plus efficaces et ingénieuses pour combattre et déconstruire le discours de haine et la xénophobie au Cameroun. Pour cela, plusieurs thèmes ont été épluchés. certaines recommandations ont été retenues à l’issue du colloque du Palais des Congrès : assurer une veille médiatique chargée de répertorier les occurrences de discours de haine et xénophobie ; engagement formel de la société civile à dénoncer toute association ou organisation partisane fondée sur l’exclusion ethnique ou religieuse ; interpeller la diaspora sur la nature de son discours ; inviter les partis politiques à éduquer nécessairement leurs militants et adopter de nouvelles lois au Parlement, etc.