Mme Françoise ANGOUING qui conduisait cette délégation était accompagnée du Dr Amadou BABA. Il a été expliqué aux autorités administratives et religieuses, aux responsables des partis politiques, aux FMO, aux ONG, à la société civile, aux associations des femmes et aux groupes de jeunes que, le discours de haine et la xénophobie sont des vecteurs du repli identitaire conduisant à la haine, au dénigrement, à la suspicion, à l’exclusion et au rejet de l’autre. Ces phénomènes menacent la paix, l’unité et la cohésion nationales dans notre pays.
Les intervenants aux échanges et débats lors des travaux de Bertoua ont fait des propositions pertinentes pour éradiquer ces maux au Cameroun, y compris le tribalisme qui est en regain de nuisance. On a retenu par exemple : réintroduire l’éducation civique, à la citoyenneté et au patriotisme dans le système éducatif au primaire et au secondaire ; primer le mérite chez les jeunes ; encourager les échanges inter-ethniques et créer des groupes-relais de la CNPBM pour plus de sensibilisation à travers le pays, entre autres.